15 Septembre 2017
Y'a celles qui sont si belles que beaucoup voudrait pour eux
Celles avec qui l'on prie, pour qui nous f'sons des vœux
Sans oubliés celles qui éblouissent et semblent tenir du feu !
Mais qu'on a laissé faner, donc n'ont plus d'valeurs à nos yeux
D'autres qu'on arrache, qu'on jette, parce qu'on estime, qu'elle gêne !
Que l'on se souvienne qu'il y'en certaines qui gèlent !
Sans parler d'ces malchanceuses touchées par la grêle !
Et celles ! À qui on a retirés leurs pétales juste pour une coutume locale !
Pis… Il y a celles qui passent toutes leurs vies près d'un bocal
Dans un pot, amie, d'un p'tit poiscaille et d'un grand corail
Pis celles si fière, de faire partie d'une composition florale
Mais qu'on laissera s'décomposer à jamais sur une pierre tombale
Moi, il y a ces parfums de pensées que j'aimerais à jamais oublier
Et une que je ne pourrais jamais cesser d'regretter…
Mais… Il y a cette p'tite graine que j'ai semée,
Que je contemple émerveiller, en train d'pousser
Vivant avec une ancienne que je n'aime plus humer,
Gardées dans un vase que je n'peux plus r'garder
J'voudrais bien en avoir une grande chez moi, pour égayer
Un peu plus, chacune de mes journées
Seulement, il faut que j'pense à l'arroser
Puisque je ne peut pas compter sur la rosée
Car pour les garder… Faut s'en occuper, et surtout !
… Savoir les aimées.