26 Mai 2018
Négociations
Gabriel en cherchant à trouver une solution pour se rendre à l’exposition de son père, avait conclu qu’il ne pouvait pas en trouver sans l’aide de son oncle. Le jeune homme avait dû négocier ce départ avec sa mère pendant plus d’une heure ; ne voyant ce que son fils pouvait aller y faire étant en mobilité réduite, elle ne voyait quel argument donner à son frère pour se séjour. En fin de compte, c’est lui qui avait dû l’appeler pour obtenir son accord, l’homme croyant au pouvoir de la campagne pour se ressourcer, c’est sur ce critère que le jeune avait compté pour le convaincre, mais cet atout ne suffisant pas, il avait ajouté : « Et puis… Est-ce qu’il faut que je vienne travailler chez toi, pour pouvoir te voir ? », C’est grâce a cette phrase touchante qui le fit flancher définitivement. Markus qui ne refusait jamais d’accueillir son neveu, étant cependant quelqu’un de très intuitif, avait hésité cette fois-ci, car il avait compris que le garçon ne lui disait pas tout sur l‘objet de sa visite.
Le jeune métis était dans sa chambre, en train de préparer ses affaires en compagnie de sa petite sœur, lorsque Mathilde passa lui rendre visite :
Deborah fronça les sourcils, en s’étonnant :
Déborah lui coupa la parole, tendant la main à Mathilde, la fixant sévèrement, en remarquant :
Le jeune homme voulu répliquer, mais la brunette l’en empêcha :
Se retrouvant seul à seul, Gabriel s’indigna :
Marchant à travers la pièce, en observant les préparatifs, elle ajouta :
Le garçon qui cherchait le regard de la jeune fille, déclara :
En début d’après-midi, sa mère prit la voiture, pour l’emmener chez son oncle, Déborah alla avec eux. Ils mirent une bonne heure de trajet, pendant tout ce temps, Océane ne décrocha pas un mot, frustrée de ne pas pouvoir profiter de son fils, alors qu’il n’allait pas au collège. La propriété de Markus était vraiment très belle, une fois le grand portail passé, il y avait une longue allée de gravier bordée de platane, au delà si trouvait de grande pelouse où était planté par-ci, par-là toute sorte d‘arbre, mais aussi une petite mare avec de nombreuse plantes, celle-ci, se jetais dans un petit ruisseau qui s’étendait sur une Bonne distance et formant un boucle, afin de permettre l’eau de circuler. Devant la haute Villa de trois étages, toutes crépis de couleur rose, un magnifique plant montagneux de fleur faisait office de rondpoint. À l’heure arrivé, le gentil homme était là pour les accueillirent. Océane s’arrêta pour boire un café et bavarder un peu avec son grand-frère. Lorsqu’elle fût repartie, Amandine, l’une des cousines du jeune homme, proposa de l’aider à s’installer. Cette dernière avait à quatre ans de plus que lui, brune avec des cheveux mi-court, des yeux noisette pleins de gourmandise, révélant pleinement son côté épicurien, quant à ses lèvres naturellement rose bonbons, son petit nez quelque peu pointu, dévoilaient eux, une autre partie de sa fougueuse personnalité, car c’était aussi une coquine, couronné du physique, ainsi que du tempérament d’une lolita type, une allure toujours fraîche et sexy. Cependant, étant la fille préférée de son papa, elle ne se conduisait pas en tant que tel devant lui, et devenait alors, une jeune adolescente bien élevée, sage, mais relativement bêcheuse, comme il l’aimait. Gabriel savait qu‘elle ne l‘aidait pas par pure dévouement, mais pour pouvoir le questionner sur les raisons de sa venue, et savait aussi que c’était dur de ne pas craquer à ses interrogatoires, parce qu’elle ne lâchait pas le morceau tant qu’elle n’était pas rassasiée, mais cette fois il comptait bien ne rien lui dire. En plus quelques années, la rancune s’était installée entre eux à cause d’un certain évènement, qu’ils étaient les seuls à connaître et qu’ils ne pouvaient pas dévoiler. Alors devant la famille, ils faisaient mine de toujours s’adorer, mais lorsqu‘ils se retrouvaient seul à seuls les propos se transformaient à l’extrême. Le garçon devait dormir dans un petit mobile-home derrière la maison, proche de la piscine, du potager et du chenil. À l’intérieur, les installations ne dataient que de cinq ans tout au plus, il y avait trois salles, la première était la chambre avec un lit simple, une armoire à linge, une table avec une lampe de chevet et un bureau ; les deux autres pièces étant une salle de bain avec simple douche, ainsi qu’un lavabo et la dernière des toilettes.
Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, Amandine ne tarda pas plus longtemps, en posant le sac de sport du garçon sur le lit, elle commença son interrogatoire :
La phrase ne lui plus pas du tout, dans tous les sens du terme, la jeune fille s’énerva :
Gabriel semblait avoir touché dans le mille, Amandine vexée sortit de la chambre d’un pas rapide, claquant la porte avec fracas en s’exclamant :
Ce soir-là, alors que Gabriel était un train de se pencher sur un autre cahier de son père, une personne frappa à sa porte, s’empressa d’aller ouvrir, constata que c’était son oncle, il lui fit signe de la tête d’entrer, ce dernier arrivant en portant une thermos de café et deux tasses, ne passa pas quatre chemins, déclina instantanément le but de sa visite :
S’attablant au bureau, l’homme se servant un café, en proposa une tasse à Gabriel qui accepta, tout en expliquant ce qu’il attendait de ce séjour :
Markus fut surpris par la demande de son neveu, mais voulait en savoir plus :
Ne comprenant pas où son oncle voulait en venir, le jeune homme fronça les sourcils en rétorquant :
Le jeune métis commença à perdre patience :
Embêter par cette déclaration, l’oncle réfléchis pendant quelques secondes, puis déclara en se levant pour s’en aller :
Et ajouta avant de refermer la porte derrière lui :
Le lendemain, Gabriel s’était levé à l’aube, sortant de la maisonnette, à sa grande surprise, toute la petite famille était en train de déjeuner à la table de la terrasse derrière la villa. Il y avait Camélia sa tante, une femme blonde d’une cinquantaine d’année, petite, boulotte, aux cheveux toujours coiffés en chignon, Maxwell et Jerry les deux jumeaux rouquins de dix ans, Mickael l’ainé de dix-neuf ans, un jeune adulte blond plutôt athlétique qui appréciais tout particulièrement son petit cousin, et enfin, Amandine et Markus. Ils n’avaient pas l’habitude de le faire, mais il faisait beau et c’était plus pratique pour leur jeune hôte qui comme ça, n’était pas obliger de faire le tour de la maison pour aller déjeuner. Le jeune métis, pour saluer l‘assemblé, fit un signe de la main en s’exclamant :
Amandine qui préparait son petit déjeuner, s’interrompis, se mit derrière Gabriel en l’encerclant de ses bras, en disant :
Les concernés firent mine de rigoler, mais avant qu’elle ne relâche son étreinte, Gabriel la retint par le bras, lui reprochant discrètement :
Le jeune homme ne relâcha pas son sourire, après cette messe basse, mais au fond, cette déclaration le faisait rager. Il en avait assez de cette comédie, cependant il ne pouvait faire autrement que de continuer, sinon il devrait dévoiler leur grand secret au risque de semer la panique dans ce cocon familiale d’apparence « sans problème », Amandine en avait bien conscience, connaissait la personnalité de son petit cousin et se permettait d’en jouer. À la fin du repas, Markus se rendit au petit bungalow, parler à son neveu pour lui faire part de sa décision, Gabriel qui était encore en colère de la mise en scène d’amandine, était en train de faire un brin de toilette, lorsque son oncle toqua à la porte :
Quand il eut sorti un petit papier de son sac, Gabriel ajouta :
Le garçon commença à taper le numéro de Mathilde, et s’apercevant que Markus restait planter devant lui, il s’exclama :
Quand l’homme fut sorti, il finit de composer le numéro, souffla un bon coup pour évacuer le stress et porta le téléphone à son oreille. Une femme d’un certain âge décrocha, ce qui fût perdre au jeune homme tous ces moyens et le fit balbutier :
Au d’un court instant, Mathilde prit le téléphone en s’exclamant :
L’adolescent soupira et lui suggéra avec une voix douce :
Gabriel fit un sourire en coin, et en hochant la tête latéralement dit à voix haute :
Drame familial
Le jeune métis qui avait passé la journée à lire l’un des cahiers de Diego, y découvris une époque de la vie de son père, celle où il commençait à rêver de la France, pour continuer ces études. Il émanait tout une personnalité celle d’un jeune homme qui avait repris confiance en lui, même peut-être un peu trop sûr de lui. Cette partie de l’histoire de son père ne lui plus pas particulièrement, dans son écriture on pouvait ressentir que le malheur de son enfance, le faisait devenir mesquin, narcissique et surtout sombre dans ces pensées. Des textes idées noires faisait surface dans cette partie du récit, il parlait de ce qu’il imaginait pour se venger de son paternel, de la souffrance qu’il avait de voir sa mère cacher ses blessures derrière une image de femme heureuse alors que tout le monde était au courant de certaine chose qu’elle avait vécu, et comme il le disait de sa plus grosse blessure : « Sa propre personne ». Car celle-ci ne supportait plus ce que sa vie et ce qu’elle-même était devenue.
En milieu de soirée, alors que le jeune homme s’était replongé dans le passé de Diégo, quelqu’un frappa à sa porte. Gabriel qui fut surpris, s’exclama :
Le garçon grommela en plaquant le cahier sous sa couverture et se dirigeant vers l’entrée :
Voyant son expression sérieuse, il dit avant de s’écarter :
Le regard humide, assise sur le bureau, la jeune femme commença :
Amandine garda le silence, tout en le fixant d’un air dramatique, puis repris :
Le jeune homme qui ne prenait pas cette révélation au sérieux, s’exprima en ces termes :
La brunette qui commençait à avoir les yeux bordés de larmes, déclara :
Le garçon se figea, son sang se glaça. Au bout de quelque seconde, il lui demanda :
Gabriel restait dans l’inertie, complètement démolit par ce que venais de lui avouer sa cousine, « Comment ça avait pu se passer sans qu’il ne puisse s’en rappeler ? » des flashes lui revenait avec concordance avec ce qu’elle lui racontait mais aucun n’était assez long pour pouvoir se rassembler avec les autres. C’était comme si son cerveau confirmait cet évènement à contrecœur, estimant que ce n’était pas le moment de devoir « repanser » la blessure de cette violence qu’on lui avait fait subir. Beaucoup trop de témoignage venait détruire l’image qu’il avait de son père en si peu de temps, trop d’information tue l’information, en conséquent le jeune homme n’arrivais pas à assimiler tout, son esprit était saturé de nouvelle modifications, alors les changements ne se faisait plus instantanément, ce qui donnait l’effet à Gabriel d’une panique interne, tout devait retrouver une place dans sa mémoire et ses chamboulements causait chacun d’entre eux énormément de mouvement dans ce qui devait être des valeurs sur, des servitudes emplanter comme base de tous ce qui ne devait au départ n’être que des éléments complémentaire.
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